Ont les retrouvent sur de nombreux monuments et ouvrages d'époque païenne et chrétienne. La culture celte surtout à partir du 8è siècle de notre ère se caractérise par de magnifiques entrelacs comme ceux du Livre de Kells, mais lorsqu'on étudie les pièces archéologiques, il faut se rendre à l'évidence, les entrelacs ne sont pas seulement l'oeuvre des Celtes.
De très nombreuses pierres runiques et autres oeuvres d'art de la Mythologie nordiques présentent également de splendides entrelacs. Et également Chez les Slaves.
Les Principaux Symboles Celtiques
La Croix Celtique
(pour en savoir plus sur la croix celtique, lisez cet article)
Le Nœud Celtique

Le Triskèle

Quel sont les Origines des Noeuds Celtique ?
Il semblerait en fait qu'aucune de ces 3 cultures ne soit à l'origine des entrelacs, ni celte, ni de la Mythologie Nordique, ni slave. Et pourtant ce sont bien les Celtes et les Nordiques qui rendirent célèbres les entrelacs. Bien que le sujet ne mette pas tout le monde d'accord, tout semble indiquer que l'origine soit romaine. Car en effet bien des mosaïques d'époque romaine présentent de très nombreux entrelacs, et ce sont historiquement parlant les premiers que l'on connaisse.
Malgré cette origine romaine, on peut constater que dès le début la culturede la Mythologie Nordique, ellea développé son propre style après avoir été influencé par l'exemple romain.
En ce qui concerne la culture celte, l'apparition des entrelacs se fait de manière légèrement plus tardive que chez les Germains et les Nordiques.
Mais ici aussi, la fantastique fibre artistique des Celtes, fit qu'un style propre d'entrelacs se développa très rapidement pour atteindre des sommets comme celui représenté dans le livre de Kells.
Ce qui est certain, c'est que l'origine des entrelacs est païenne. Avec les entrelacs comme avec tant d'autres symboles païens, le christianisme a récupéré des motifs en tentant de se les approprier.
À présent, il est temps d'en venir au symbolisme proprement dit des entrelacs.
Ces motifs au graphique très proche du labyrinthe peuvent être comparés au symbolisme de l'Ouroboros, le serpent qui se mort la queue.
C'est le symbole du mouvement sans fin de l'évolution et de l'involution. C'est le principe cyclique qui se régénère par lui-même et en lui-même.
Aucun centre unique n'existe car les entrelacs sont basés sur le principe de l'infini en constante expansion et contraction. Ils sont ainsi une métaphore du destin sans commencement ni fin, une énergie développée par les Nornes du destin qui se génère dans l'infini de l'espace et du temps.
On peut d'ailleurs faire un parallèle avec les fils des destinées tissés par les Nornes. Les entrelacs forment une unité du mouvement cyclique qui invitent à s'y plonger, une immersion dans l'enchevêtrement des entrelacs tellement profonde que l'on pensait que les mauvais esprits s'y perdent.
En s'unissant à cet enchevêtrement d'entrelacs, on devient partie intégrante de ce destin cyclique et s'établit alors un lien indestructible.
Avec cette notion s'ouvre une autre dimension du symbolisme lié aux entrelacs, celui des liens. Ces derniers représentent une valeur très importante dans les traditions polythéistes européennes, car ces liens symbolisent ce qui unit les membres d'un clan entre eux, ce sont les liens qui relient les membres d'une même communauté.